« Le peuple a besoin de l’espoir et non des promesses », la phrase qui fâche
A l’Arcahaie, ce 18 mai, tout le monde attendait le discours du Président de la République. Aucune surprise, car Jovenel Moise a repris ses même mots sans oublier le terme DIALOGUE qui revient fréquemment dans ses discours surtout après le mouvement « Peyi Lock ».
Ce samedi 18 mai, la mairesse de l’Arcahaie allait voler la vedette au chef de l’Etat, à travers un discours qui pourrait être considéré comme des flèches lancés à l’endroit de plusieurs secteurs du pays pour leur part de responsabilité dans la crise socio-politico-économique qui gangrène le pays.
L’allocution de Rosemila Petit-Frère est aimée par plus d’un, du coup sa photo devient virale sur les réseaux sociaux comme étant une femme de courage et de caractère ; une vaillante qui n’a pas peur de dire à Jovenel Moise que : « le peuple a besoin de l’espoir et non des promesses ».
En présence des dignitaires et d’une foule à l’écoute, Mme. Petit-Frère s’est adressée aux parlementaires qui refusent de participer aux séances, qui imposent leurs ministres au gouvernement et qui ne peuvent pas contrôler les actions de l’exécutif. « Vous êtes en train de profaner le drapeau », a-t-elle martelé.
La première citoyenne de la cité du drapeau ne fait que dire très haut ce que certains disent tout bas. Un discours qui a l’effet d’une bombe, il semble beaucoup choquer l’exécutif. Des partisans de Jovenel Moise croient que ce n’était pas le moment.
Pour l’équipe tèt kale, tout va pour le mieux, tandis que le taux de change, avec 91 gourdes pour 1 dollar américain, prouve combien la misère s’installe dans les ménages. Certains observateurs croient que le pays n’est pas trop loin d’une émeute de la faim.
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