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Les Petrochallengers ne reconnaissent plus la présidence de Jovenel Moise…

Dans une lettre adressée aux ambassades des Etats-Unis, de la France, du Canada, de la Suisse, de l’Espagne, du Brésil, d’Allemagne, ainsi qu’au secrétariat général des Nations unies, à l’Organisation des États Américains, à l’Union européenne, les Petrochallengers réunissant sous la structure NOU PAP DOMI ont fait savoir à ces pays qu’ils ne reconnaissent Jovenel Moise comme président d’Haïti.

Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Ambassade de France en Haïti

51, rue Capois, BP 1312, Port-au-Prince, Haïti

Lettre Ouverte

Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence de la République Française que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par la République Française. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que la France promeut le respect des Droits de l’Homme, considérant que la corruption est l’envers des Droits de l’Homme, considérant que la France adhère aux valeurs et principes d’égalité, considérant que la corruption engendre les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle la France à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Madame l’Ambassadeur,

Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Haïti

Boulevard du 15 Octobre,

Port-au-Prince, Haïti

Lettre Ouverte

Madame l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président des Etats-Unis, Monsieur Donald TRUMP, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence des États-Unis d’Amérique que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par les Etats-Unis d’Amérique. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré.  Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que les Etats-Unis d’Amérique défendent les valeurs de la démocratie, considérant que la corruption est l’ennemi de la démocratie, considérant que les Etats-Unis d’Amérique adhèrent aux valeurs et principes de justice, considérant que la corruption sape les institutions et amplifie la violence, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle les Etats-Unis d’Amérique à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Ambassade d’Allemagne en Haïti

Impasse Claudinette, Pétion-ville, Haïti

Lettre Ouverte

Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre à la chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Madame Angela MERKEL, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence de la République Allemande que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par la République Allemande. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que l’Allemagne est réputé pour sa rigueur dans la gestion des affaires publiques, considérant que la corruption est l’envers du respect du bien commun, considérant que l’Allemagne adhère aux valeurs et principes de justice, considérant que la corruption engendre les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle l’Allemagne à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Ambassade de Suisse en Haïti

Rue Ogé 12, 3e étage. Place Saint-Pierre

6140 Pétion-Ville

Lettre Ouverte

Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président de la Confédération suisse, Monsieur Ueli Maurer, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence de la Confédération suisse que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par la Confédération suisse. Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par la République Française. Pour la nation haïtienne, un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » revêt un caractère sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que la Confédération suisse est le pays des Droits de l’Homme, considérant que la corruption est l’envers des Droits de l’Homme, considérant que la France adhère aux valeurs et principes d’égalité, considérant que la corruption engendre les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle la Suisse à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Madame la Représentante spéciale

Secrétariat général des Nations Unies

Log Base (Zone 3) Blvd T. Louverture & Clercine 18, – Haïti (W.I.)

Lettre Ouverte
Madame la Représentante spéciale,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur António Guterres, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer le Secrétariat général des Nations Unies que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par l’organisation des Nations Unies. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que l’organisation des Nations Unies (ONU) est garant de la stabilité , considérant que l’organisation des Nations Unies est déjà intervenue pour la stabilisation en Haïti, considérant que la Corruption est la principale cause d’instabilité en Haïti, considérant que la corruption engendre la violence, les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser,  le collectif Noupapdomi appelle l’ONU à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Ambassade du Brésil en Haïti

36, Rue Clerveaux, Pétion-Ville, Haïti
Lettre Ouverte

Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président de la République brésilienne, Monsieur Jair Bolsonaro, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence de la République fédérative du Brésil que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par la République fédérative. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que le Brésil a combattu et combat encore la corruption, considérant que le Brésil a acceuilli des haïtiens fuyant la misère, considérant que la corruption engendre les discriminations, aggrave la pauvreté et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle le Brésil à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Ambassade du Canada en Haïti

Route de Delmas, entre Delmas 75 et 71,

Port-au-Prince, .P. 826
Lettre Ouverte
Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Premier ministre du Canada, Monsieur Justin Trudeau, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer le gouvernement canadien que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par le Canada. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré.  Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que le Canada est le pays des Droits de l’Homme, considérant que la corruption est l’envers des Droits de l’Homme, considérant que le Canada adhère aux valeurs et principes d’égalité, considérant que la corruption engendre les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser,  le collectif Noupapdomi appelle le Canada à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Ambassade d’Espagne en Haïti

54, rue Pacot, Port-au-Prince Haïti

Lettre Ouverte

Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président du gouvernement du Royaume d’Espagne, Monsieur Pedro Sánchez, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer le gouvernement du royaume d’Espagne que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 Août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par le Royaume d’Espagne. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que l’Espagne supporte les valeurs démocratiques, considérant que la corruption sape les normes et les institutions démocratiques, considérant que l’Espagne adhère aux valeurs et principes d’égalité, considérant que la corruption engendre les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle l’Espagne à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur l’Ambassadeur,

Délégation de l’Union Européenne en Haïti

19, Rue Borno, Pétion-Ville, Haïti.

Lettre Ouverte

Monsieur l’ambassadeur,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président de la Commission Européenne, Monsieur Jean-Claude Juncker, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence de l’Union Européenne que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 Août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par l’Union Européenne. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que de l’Union Européenne (UE) contribue à la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, considérant que la corruption est l’envers des Droits de l’Homme, considérant que l’Union Européenne adhère aux valeurs et principes d’égalité, considérant que la corruption engendre les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle l’UE à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

————————————–

Port-au-Prince, le 7 juin 2019

Monsieur le Représentant spécial

Bureau de l’Organisation des États Américains

49, rue Clerveaux, 6ème étage,

Immeuble Hexagone, Pétion-Ville, Haïti
Lettre Ouverte

Monsieur le Représentant spécial,

Par la présente, le collectif Noupapdomi, regroupant des citoyens luttant contre la corruption et l’impunité en Haïti, a l’honneur de vous faire parvenir aux fins de transmettre au Président du Conseil permanent de l’Organisation des États Américains (OEA), Monsieur Carlos Trujillo, le rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ».  Nous tenons aussi à informer la présidence de l’Organisation des États Américains que nous ne reconnaissons plus la légitimité de Monsieur Jovenel Moïse en tant que chef de l’État d’Haïti et ne lui accordons plus notre confiance en tant que garant de la bonne marche des institutions régaliennes face aux graves accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Depuis le 14 Août 2018, des citoyens haïtiens se sont regroupés et ont formulé une demande de reddition de compte à travers la question « Kot Kòb Petwokaribe a ? ». Ces quatre mots écrits avec ardeur, partagés avec impétuosité, chantés avec véhémence et fortement commentés sont, l’écho d’un désir de rupture avec les pratiques de corruption qui gangrènent les institutions de l’Etat et qui minent le processus démocratique dans lequel Haïti s’est engagée depuis plus de trente ans. Cette question est le cri de plusieurs générations d’Haïtiens du pays et de la diaspora, qui, face au désarroi, souhaitent que la lumière soit faite sur la gestion de plus de quatre milliards de dollars issus des fonds « Petrocaribe ».

Au fil des semaines, il s’est forgé un engagement solennel et patriotique visant à combattre la corruption et l’impunité qui effritent tout effort de mettre Haïti sur les rails d’un développement durable. Fort de cet engament, des centaines de milliers de citoyens haïtiens ont manifesté pour exiger de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) un rapport d’audit sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports de la Cour des Comptes confirment les soupçons de dilapidation et de détournement qui planaient sur l’utilisation des fonds « Petrocaribe ». Les deux rapports d’audits révèlent une culture d’impunité et une pratique de corruption à grande échelle. Ils accablent en particulier le président d’une société dénommée « Agritans », le citoyen Jovenel Moïse, devenu depuis Président de la République d’Haïti. L’accusation de Monsieur Moïse président de « Agritans » de pratiques illicites est devenue aujourd’hui un scandale d’État qui porte atteinte à l’honneur de la présidence de la République d’Haïti. Monsieur Jovenel Moise n’est plus crédible. Il ne doit plus siéger à la présidence de la République.

Le peuple haïtien ne veut pas transiger sur les valeurs fondamentales de la démocratie, valeurs partagées aussi par l’OEA. Un procès transparent de tous ceux accusés d’avoir détourné des fonds « Petrocaribe » est devenu pour la nation haïtienne quelque chose de sacré. Le collectif Noupapdomi veut en faire son cheval de bataille. Le processus de démocratie dans lequel la République d’Haïti s’est engagée ne saurait avancer ni aboutir si la corruption continue de prévaloir. La transgression des lois ne doit pas rester impunie. L’État de droit doit régner.

Considérant que l’organisation des États Américains (OEA) se porte toujours garant de la stabilité , considérant que l’organisation des Nations Unies est déjà intervenue pour la stabilisation en Haïti, considérant que la Corruption est la principale cause d’instabilité en Haïti, considérant que la corruption engendre la violence, les discriminations et amplifie les inégalités, considérant que le fonds « Petrocaribe  » est un prêt que Haïti devra rembourser, le collectif Noupapdomi appelle l’ONU à appuyer les revendications du peuple haïtien d’obtenir le procès du « scandale Petrocaribe » et à soutenir la démarche des haïtiens visant le rétablissement de l’État de droit en Haïti.

Patriotiquement,

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