216e anniversaire de la bataille de Vertières au Palais national, Gary Bodeau et Carl Murat Cantave n’y étaient pas

Pour la deuxième fois de son mandat, Jovenel Moise n’a pas pu se rendre à Vertières au Cap-Haitien pour célébrer la fête de la bataille de Vertières. La cérémonie officielle du 216^ème anniversaire, s’est déroulée au Champs-de-Mars, dans un premier temps au Musée du Panthéon national où une gerbe de fleurs a été déposée pour se poursuivre au Palais national en présence des hauts cadres de l’administration publique et du corps diplomatique, mais sans la présence des présidents des deux branches du Parlement, savoir Carl Murat Cantave pour le Sénat et Gary Bodeau pour la chambre des députés.

A signaler, le champs-de-Mars était complètement vide de ses occupants habituels. Plusieurs unités de la Police Nationale d’Haiti et des militaires des Forces Armées d’Haïti y montaient la garde. Dans ses propos de circonstance, le deuxième responsable des FADH, a remercié le Chef de l’Etat qui a pris l’initiative de remobiliser ce corps.

Il a salué les travaux que réalisent les agents du corps de génie militaire malgré les divers défis auxquels ils font face. Pour continuer sur la trace de l’armée indigène, a-t-il précisé, plusieurs projets sont cours en vue de la reconquête du contrôle intégral du territoire.

Après avoir salué les prouesses des agents du corps de génie militaire, le Président Jovenel Moise continue de tirer à boulets rouges sur le système qu’il entend de toutes les manières combattre. Cependant, reconnait-il, la lutte est ardue et nécessite l’implication de tous les secteurs soucieux de voir une Haiti prospère pour ses fils et filles.

Il a une fois de plus invité toutes les forces vives du pays à la table du dialogue en vue d’un accord politique sur la mise en place d’un gouvernement d’union nationale pour sortir le pays de la crise profonde qui paralyse le fonctionnement de l’Etat.

Le rôle de l’Etat est de faire respecter le droit de tous les haïtiens, a martelé Jovenel Moise qui réitère sa volonté à ne pas répondre à la violence par la violence. Il a salué à ce sujet, le travail de toutes les unités de la police nationale qui, selon lui, n’ont pas, jusque-là, cédé à la provocation malgré les attaques qu’elles subissent presque chaque jour.