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Plus de 152 personnes tuées entre janvier et juin 2020, le BINUH exige des poursuites contre les auteurs de ces crimes

À Port-au-Prince comme dans des villes de province, les gangs armés continuent de faire la loi. La police nationale a du mal à reprendre le contrôle des territoires occupés par les groupes armés. Dans un communiqué publié le mercredi 12 août, le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) a fait état de  plus de 159 personnes tuées et 92 blessées. Préoccupée, l’ONU appelle les autorités à poursuivre les auteurs de ces crimes.

« Le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) exprime sa vive préoccupation face à la recrudescence de l’insécurité sur l’étendue du territoire national et en particulier dans les quartiers populaires marginalisés de la zone métropolitaine, où des affrontements entre gangs armés ont récemment occasionné d’importantes pertes de vies », lit-on dans le communiqué du BINUH. « La population des quartiers contrôlés par des bandes armées endure un niveau de violence intolérable : entre janvier et juin 2020, le BINUH a documenté qu’au moins 159 personnes ont été tuées et 92 autres blessées – y compris des enfants, en raison de la violence liée aux gangs », a dénoncé le BINUH.

Ces violations, a ajouté le BINUH, « pourraient constituer des crimes internationaux en vertu du droit relatif aux droits de l’homme et constituent également des crimes relevant du droit pénal haïtien. Les responsables doivent être arrêtés et poursuivis et, l’État, à travers ses institutions, doit prendre des mesures effectives pour protéger le droit inaliénable à la vie de tous les citoyen(ne)s et mettre fin à l’impunité et aux cycles répétitifs de violence en Haïti », a exigé l’Organisation des Nations unies.

« Par conséquent, nous encourageons une fois de plus les autorités haïtiennes à poursuivre les auteurs présumés de crimes, d’abus ou de violations des droits de l’homme, et à exécuter les actes judiciaires émis, y compris le mandat d’amener émis à l’encontre de plusieurs chefs de gangs, notamment Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », visé par un mandat émis en février 2019 pour son implication présumée dans les attaques de Grand-Ravine, en novembre 2017. Il serait également impliqué dans d’autres incidents meurtriers, dont celui de La Saline en novembre 2018 et de Bel-Air en novembre 2019 et plus récemment dans les incidents de Pont-Rouge et Cité Soleil », a fait savoir le BINUH.

« Nous voudrions également rappeler au gouvernement l’importance de doter la Police nationale d’Haïti (PNH) et la Commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR) de moyens financiers et logistiques adéquats, dans le cadre d’un processus transparent des marchés publics, pour bien remplir leurs missions respectives et nous encourageons les partenaires internationaux à continuer leur appui à ces institutions clés pour l’État de droit en Haïti.

Lors d’une opération menée le 11 août dernier, la police affirme avoir appréhendé Anelson Bastien, alias Izo, un des membres influents du groupe armé «400 Mawozo», impliqué dans l’assassinat du nourrisson de quatre mois Godson Joseph la semaine dernière. Selon le porte-parole adjoint de la PNH, Gary Desrosiers, un bandit a été mortellement touché dans des échanges de tirs avec les forces de l’ordre. Un révolver de calibre 38 et la somme de 1 260 dollars ont été saisis au cours de cette opération, a ajouté l’inspecteur de police.

Source: https://lenouvelliste.com/article/219722/plus-de-152-personnes-tuees-entre-janvier-et-juin-2020-le-binuh-exige-des-poursuites-contre-les-auteurs-de-ces-crimes

 

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